En avril dernier, comme beaucoup, j'avais été scandalisé par les frais de taxis d'Agnès Saal, contrainte à la démission de la présidence de l'Institut National de l'Audiovisuel : près de 41 000 euros dépensés en quelques mois (dont 7 000 euros rien que pour son fils !), alors qu'Agnès Saal bénéficiait en plus d'une voiture avec chauffeur !
On apprend aujourd'hui qu'une seconde enquête est ouverte à son encontre, concernant 38 000 euros de notes de taxis quand Agnès Saal était directrice générale du Centre Georges-Pompidou. Des frais aux motifs pas seulement professionnels d'après le parquet de Créteil.
Mais si le Centre Pompidou évoque un chiffre inférieur à 90 000 euros, d'après l'hebdomadaire L'Express, les enquêteurs auraient trouvé 400 000 euros de notes de taxis pour les sept années qu'Agnès Saal a passé au Centre Georges-Pompidou. 400 000 euros d'argent public dilapidés pour les déplacements de cette personne ! Près d'un demi-million d'euros !!! Si cela se révèle exact, c'est intolérable, surtout qu'à ce poste aussi, elle bénéficiait d'une voiture de fonction.
Comme je l'écrivais en avril dernier, Agnès Saal "ne vit pas dans le même monde que la plupart des Français". Ces derniers peuvent-ils espérer une sanction à l'égard de cette personne, voire (rêvons un peu) le remboursement de ces sommes faramineuses ?
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